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La presse en parle

En voila une qui va faire bien des adeptes
Mignonne à croquer, naïve mais rusée, cultivée, douée pour le chant et la danse, et très actuelle avec le tout dernier téléphone portable cinq touches !!! Colette Roumanoff semble s’être bien amusée avec cette « version » tout à fait charmante et pleine d’humour. Idéal jusqu’à 12 ans.

www.lamuse.fr

On a aimé ce petit chaperon rouge
Insouciant et joyeux, qui chante, raconte et explique aux enfants à merveille la fable du « loup et de l’agneau » de La Fontaine. Mais quand le loup pointe son nez, notre innocent petit chaperon rouge s’en allant porter de bonnes choses à sa mère-grand, se laisse duper par ce même loup ! .Une version moderne (oui le petit chaperon rouge a un téléphone portable 5 touches !) et musicale d’où se dégage un grand sentiment de fraîcheur.
Et puis le grand méchant loup, « même pas peur » me souffle ma petite fille de presque 4 ans plutôt trouillarde !
www.avecnosenfants.com


Une version « comédie musicale » où le Petit Chaperon rouge, qui s’offre le luxe de danser avec le loup, a perdu de sa légendaire naïveté et où Mère-Grand a retrouvé une pêche d’enfer. Des costumes hauts en couleur, des chansons pétillantes et une mise en scène fantaisiste, pour le plaisir des petits et des grands !
Petites Mains

Le délire dans la salle
«Quel culot ! Quel délice aussi que cette gamine qui traverse la forêt en racontant des histoires de loups sans s'occuper de Perrault. La voici qui récite en bilingue (texte original +explication simplifiée pour le public) la fable du loup et de l'agneau. Lesquels surgissent dans des costumes poilants. Irrésistible comme du Roumanoff grand cru qui provoque le délire dans la salle.»

Télérama, Henriette Bichonnier

«Colette Roumanoff a gagné son pari d'étonner et d'amuser son public de 4 à 77 ans avec une histoire universelle. Les notes d'humour en font un spectacle léger, qui ravit aussi bien les petits que les grands. Les mélodies, jolies et courtes ponctuent très agréablement le récit et les chorégraphies délicieusement interprétées par le chaperon rouge, le loup et la grand-mère, sont rigolotes à souhait. Les costumes et les décors de Katherine Roumanoff participent à l'enchantement.»
Regards en coulisse, Lea Rosenthal

«Il se dégage de ce spectacle une incroyable fraîcheur… Une version fantaisiste et colorée… Valentine Erlich donne à ce Petit Chaperon Rouge ce qu'il faut de désinvolture enfantine pour le rendre attachant. Le Loup en impose avec son grand gabarit, ses larges mâchoires, sa voix sépulcrale et son air redoutable – il faut bien ça après tout, c'est le grand méchant loup. Interprétée par Valériane de Villeneuve, la grand-mère a le dos courbé mais le regard pétillant, elle est de ces grand-mères qui respirent la joie de vivre et font le bonheur des enfants».
Webthea.com

LE PETIT CHAPERON ROUGE

d'après Charles Perrault

Spectacle musical tout public


Imbibée des recommandations d'une maman pleine de bonnes intentions, le Petit Chaperon Rouge s'en va chantonnant pour aller voir sa grand mère malade. Elle incarne la jeunesse innocente et la joie de vivre. Sa naïveté, tempérée par la littérature: elle connaît par coeur la Fable de la Fontaine et joue en chemin au « Loup et à l'Agneau », succombe au charme du méchant loup. Le loup la joue « copain-copain », installe la confiance et soutire des confidences, le Petit Chaperon Rouge lui donne en échange de sa considération le code de la porte. Le sort en est jeté : le loup dévore la grand mère et s'installe dans son lit pour jouer la grande scène des questions réponses qui font la joie des enfants. Le Petit Chaperon Rouge, qui n'a pas envie de se faire croquer, apprend à réfléchir, à se fier à ses impressions profondes et à agir en conséquence. Une leçon de débrouillardise dont le loup, affamé comme il se doit, ne sortira pas indemne. L'intervention tardive du chasseur le transforme en descente de lit. La vraie Grand-mère explique la morale du conte et tout finit par des chansons.

Distribution

Adapatation de Colette Roumanoff

La peur du loup
Si ce conte fascine tant les enfants et les parents c’est qu’il véhicule des images inconscientes fortes. Ainsi le loup du conte est une image de la mère : il a dans son ventre la grand-mère et la petite fille, une succession des générations. La mentalité enfantine ou primitive imagine que si l’enfant est dans le ventre de la mère, c’est qu’elle l’a d’abord avalé.
Plus généralement, le loup du conte représente tout ce qui nous fait peur, que l’on soit petit ou que l’on soit grand. « J’ai peur du loup » dit l’enfant, ce qui veut dire « j’ai peur du noir, ne me laisse pas seul ». Le parent, s’il n’a pas peur du noir, a tout de même peur de la mort, car les humains savent que la mort va les dévorer un jour; les animaux n’ont pas cette peur là. La morale en vers de Perrault sur « les loups doucereux » ne laisse aucun doute sur la signification du conte : il s’agit de mettre en garde les enfants et les jeunes filles contre de mauvaises rencontres.
Dans la réécriture du conte, j’ai voulu montrer comment faire face aux dangers de la vie qui sont souvent différents de ceux que l’on a imaginés.

Toujours l’inattendu arrive.
La réalité ne ressemble pas à de l’idée qu’on en a. Le danger n’est pas reconnu comme tel car l’information ou la mise en garde est autre que ce que l’on voit. Ici le Petit Chaperon Rouge croit connaître le loup à cause de la Fable de la Fontaine, apprise à l’école et répétée avec sa maman. Mais elle  ne voit pas le danger dans l’animal aimable avec qui elle bavarde en chemin.

Aide-toi,  le ciel ne t’aidera pas.
Les gens, dont c’est le rôle ou la fonction d’aider ou de protéger, ne voient pas forcément où est le vrai danger et proposent souvent des aides inutiles ou inutilisables. Ici la maman s’inquiète de la présence du chasseur. Ce qui sauve notre Petit Chaperon ce sont ses propres ressources, l’attention qu’elle accorde à ses sentiments et à ses sensations, aux choses qu’elle remarque, à une drôle d’odeur par exemple.

Poser les questions et  trouver en soi les réponses
Un enfant « sage comme une image » a toutes les chances de se faire dévorer par le premier loup qui passe. Quand l’enfant pose les questions : « Oh, comme vous avez de grands yeux ! » si elle prenait pour argent comptant les réponses du loup, elle serait perdue. Si par contre, en posant la question, elle se la pose aussi à elle-même, si elle  réfléchit, elle a une chance de s’en sortir, c’est ce que j’ai voulu montrer.

La force se trouve dans l’attention et la sensibilité.
Ce qu’il faut développer chez l’enfant et chez l’être humain, c’est la sensibilité, l’attention aux choses qui se passent et la confiance en soi, qui permet d’en tenir compte, de faire la différence entre ce que l’on croit et ce que l’on voit. Il faut être prêt à tout, compter d’abord sur soi-même, savoir tenir à distance la tragédie, la repérer et lui répondre dès qu’elle pointe le bout de son museau

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